Les 21 Virages

Les 21 Virages de la montée de l'Alpe d'Huez.

11 au 14 juillet 2025.

Vol. no. 5

Un concentré de virages, de chrome et de bonne humeur !

Les moteurs ont rugi au cœur des Alpes pour une édition mémorable des 21 Virages, organisée de main de maître par le Chapter Harley-Davidson de Grenoble. Quatre jours de ride, de paysages à couper le souffle, de virages légendaires… et surtout de belles rencontres entre passionnés. Le Îles d'Or–Toulon Chapter France était fier de répondre présent à l'appel de la montagne, dans une ambiance fraternelle et festive comme on les aime. Voici un petit reportage photo de cette escapade montagnarde où ça sentait bon l’amitié, l’essence… et parfois un peu le frein chaud !

Rendez-vous à l'aube.

Ce 11 juillet 2025, le soleil s’est levé sur un ciel limpide, promettant une journée parfaite pour les amoureux de la route. Dès les premiers kilomètres, les Harley rugissent doucement, vrombissant au rythme du groupe, prêtes à conquérir les lacets mythiques de l’Alpe d’Huez.

Au départ, ce ne sont pas les grands axes qui nous attirent, mais bien les petites routes sinueuses, ces rubans d’asphalte oubliés qui serpentent entre les champs de lavande, les hameaux perchés et les forêts denses. Chaque virage révèle une carte postale : une vieille grange en pierre, un clocher solitaire, une fontaine d'eau fraîche… et toujours cette sensation de liberté, de fraternité.

Traverser les petits villages du Var, c’est s’offrir une escapade où le temps semble suspendu, entre pierres anciennes, parfums de garrigue et sourires sincères. À chaque virage, un nouveau décor se dévoile : des ruelles pavées qui serpentent entre les maisons de pierre blonde, des fontaines chantantes à l’ombre des platanes, et des places paisibles où le pastis accompagne les éclats de rire des anciens.

Chaque village raconte son histoire, entre traditions provençales et art de vivre méridional. Les volets aux couleurs passées, les marchés animés, les petites chapelles perchées ou encore les lavoirs centenaires donnent à ces lieux une âme unique. On y flâne sans but précis, simplement guidé par la douceur de vivre.

Le street art, c’est un peu comme un tag qui aurait fait des études. Fini le vieux "Kevin ❤️ Sabrina" griffonné sur un banc, place aux fresques géantes qui transforment un mur décrépi en chef-d'œuvre Instagrammable. Les artistes de rue ? Ce sont des ninjas de la bombe de peinture, qui surgissent la nuit pour repeindre la ville pendant que tout le monde dort. Leur mission ? Égayer nos trajets, surprendre les passants et faire croire à mamie que Banksy est un nouveau parfum. Entre deux feux rouges, un trottoir et un mur de parking, le street art insuffle un peu de poésie, beaucoup de couleurs, et parfois une bonne dose de "Mais qu’est-ce que c’est censé représenter ?"

L'arrivée sur les premiers reliefs alpins se fait progressivement, les moteurs chauffent doucement dans l’air pur de la montagne. Le groupe s'étire dans un ballet fluide, maîtrisé, respectueux. Chacun trouve son rythme, porté par l’écho des V-Twin résonnant entre les falaises. La route grimpe, et avec elle, la vue se déploie : vallées profondes, torrents brillants comme des éclats de verre, et au loin, les cimes encore tachées de neige.

Une surprise en bord de route : une brasserie artisanale au pied des montagnes, avec sa terrasse ombragée et l’odeur du malt dans l’air. L’arrêt s’impose. Les motos s’alignent comme à la parade, les casques tombent, les discussions s’animent. On goûte une bière locale — blonde, légère, brassée à quelques mètres de là. C’est un moment simple, improvisé, mais qui restera dans les mémoires.

On déguste une blonde locale, légère et fruitée. L’instant est simple, sincère, parfait. Le genre de pause qui ne s’écrit pas dans un road-book, mais qu’on racontera pendant des années.

Puis vient le moment d’affronter les légendaires 21 virages de l’Alpe d’Huez. Le bitume s’élève, sinueux, exigeant. Les Harley répondent présentes, une à une, portées par la passion de leurs pilotes. Les virages s’enchaînent dans un souffle partagé, entre respect de la montagne et plaisir de la route. Et enfin, le sommet. L’air y est plus pur, le silence plus profond, et le regard se perd dans l’infini des sommets. Un dernier regard sur les machines, fières et brillantes sous la lumière dorée de fin d’après-midi.

Quand le groupe rejoint enfin l’hôtel, c’est dans une belle fatigue. Les visages sont marqués par le vent, le soleil, et la satisfaction. Nos belles sont garées avec soin, alignées comme des reines au repos. Elles aussi ont mérité leur nuit. Les moteurs se taisent, mais dans les têtes, ça bourdonne encore. L’amitié, la route, la montagne… et la promesse que demain, tout recommencera.

C’est bien plus qu’un simple moment de détente… c’est presque un rituel sacré entre copains.

La journée touche à sa fin. Les moteurs refroidissent doucement après avoir enchaîné les lacets de l’Alpe d’Huez, avec en tête encore l’adrénaline des virages, le souffle des paysages grandioses, et cette sensation unique d’avoir dompté la montagne.

Le soleil commence à baisser, enveloppant les sommets d’une lumière dorée. Vous êtes garés, les casques posés, les gants rangés, les visages encore un peu marqués par le vent et la concentration… mais tous avec le sourire.

On s’installe en terrasse, dans un petit bar d’altitude avec une vue plongeante sur la station.
Un fond musical, peut-être un peu de rock classique ou du blues… ou juste le chant du vent et le silence alpin.
Les discussions se mélangent entre mécaniques, routes, souvenirs et projets de la prochaine sortie.

L’apéro après une balade moto dans les Alpes, c’est le ciment du groupe. C’est là qu’on savoure le lien créé par la route, qu’on partage autre chose que des kilomètres. C’est un moment simple, mais précieux, où l’amitié, la liberté et la passion se mêlent dans un seul verre.

Puis vient le moment de la Légende ...

Notre road-captain préféré, roi incontesté du rond-point !
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Il s’appelle Patou, mais dans le monde secret des bikers, on l'appelle
« Le Maître du Rond-Point »

Chaque balade avec lui, c’est une aventure cartographique, une épopée entre l’instinct, le flair, et le GPS en grève.

« C’est par là les gars, j’suis sûr...
Trois tours de rond-point plus tard, on admire toujours la même station-service, c’était pour vérifier si vous suiviez ! »

🌀 Le rond-point, pour lui, ce n’est pas un carrefour. C’est un lieu de méditation, une pause philosophique, voire un centre d’orientation spirituelle. Il ne tourne pas en rond, il contemple les options.

🥂
Longue vie à ses trajets sinueux… et à ses demi-tours pédagogiques !
😂

Mais faut pas croire, malgré les détours artistiques, on arrive toujours à bon port. Un peu plus tard que prévu, un peu plus affamés aussi… mais toujours avec la banane sous le casque.

Et puis, soyons honnêtes : un resto sans le tour de chauffe de Patou, c’est comme un génépi sans gobelet. C’est pas la tradition.

Alors, à notre Patou national,
GPS option « chemin buissonnier »,
Road-Captain au cœur grand comme un top-case,
et surtout roi incontesté de la boucle apéritive.

Un après-midi hors du temps : cap sur les alpages !

Nous troquons nos motos rugissantes pour des chaussures de marche, le temps d’une parenthèse nature. Direction les hauteurs : un premier tronçon en télécabine nous emmène au cœur des alpages d'altitude, là où l’air se fait plus pur et les panoramas grandioses.
Une belle randonnée s’ensuit, accessible et ressourçante, jusqu’au lac Besson, niché dans un décor de carte postale. L’occasion de respirer, d’échanger autrement… et de profiter pleinement de la montagne autrement que sur deux roues.

Dernier dîner au Camp de Base, resto au cœur de l’Alpe d’Huez, partagé avec nos amis du Chapter de Marseille. Quatre jours de fête sous un soleil radieux, dans l’une des plus belles stations alpines de France.
Un grand bravo au Chapter de Grenoble pour l’organisation au top, et mention spéciale pour la mythique montée des 21 virages sous le soleil — un moment inoubliable !

Le meilleur temps jamais réalisé dans la montée des 21 virages de l'Alpe d'Huez lors du Tour de France est :

🥇 37 minutes et 35 secondes
Coureur : Marco Pantani
Année : 1997
Épreuve : Tour de France, 15ᵉ étape (L’Alpe d’Huez) :
Distance de la montée : 13,8 km
Dénivelé : environ 1 071 mètres
Pente moyenne : 7,9 %
Vitesse moyenne : environ 22 km/h

⚠️ Ce temps est encore aujourd’hui une référence, même si certains autres records non officiels sont légèrement plus rapides. Toutefois, Pantani détient le record le plus rapide dans des conditions de course officielles du Tour de France.

Dimanche 13 juillet 2025 – Alpe d’Huez, sous un ciel sans nuage

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Arrivés au sommet, les sourires étaient là, les bras levés, et les cœurs remplis. Pause photo obligatoire, embrassades, et ce sentiment unique d’avoir vécu quelque chose de grand, de simple et de vrai.

Un grand moment de notre séjour à l’Alpe d’Huez, gravé à jamais dans nos mémoires. Une montée, une fraternité, une fierté.
😂

Ce matin-là, le soleil tapait déjà fort sur les flancs de la montagne, promettant une montée aussi lumineuse qu’inoubliable. Rassemblés au pied du col mythique au centre de Bourg d'Oisans, moteurs rutilants et lunettes de soleil vissées sur le nez, nous étions prêts à attaquer les 21 virages légendaires de l’Alpe d’Huez.

Au fil des lacets numérotés, chacun retrouvait son rythme, son plaisir, ses émotions. Un mélange de frissons, de paysages à couper le souffle. La montagne résonnait des vrombissements de nos Harley, comme un écho à tous les passionnés qui, avant nous, ont gravé ces virages dans la légende du Tour de France.

Et comme si la montagne elle-même voulait saluer ce moment unique, la journée s’est conclue par un superbe feu d’artifice, tiré au-dessus de la station. Les yeux levés vers le ciel, nous avons tous savouré cette dernière étincelle de magie, point d’orgue d’un week-end de fête, de partage et de convivialité entre bikers.